Retraite n’est pas synonyme d’ennui. Au contraire !
On a ses points de rendez-vous favoris, des amis de longue date. Nos goûts musicaux et œnologiques sont cernés depuis longtemps et les enfants ont quitté le nid. Avec tout ça, lorsque sonne l’heure de la retraite, à un certain âge, on se retrouve avec du temps à revendre, à se demander ce que l’on pourrait bien en faire pour l’utiliser au mieux.
C’est à ce moment-là que notre fille, âgée de 30 ans, est venue nous rendre visite avec une petite lueur suspecte dans le regard, une étincelle qui m’a fait me dire : «?Oh ! Je vais être grand-mère ! » Mais dans la seconde qui a suivi, ma fille m’a fait redescendre sur terre : « Je suis raide dingue de ce nouveau cours de yoga ! C’est absolument génial, il faut que tu essaies, Maman ! » De quoi se souvenir qu’il ne faut jamais trop s’attacher aux rêves et aux espoirs que l’on pourrait caresser pour ses enfants.
Tandis que ma fille énumérait la longue liste des avantages du yoga, d’une meilleure posture à une baisse des douleurs articulaires et à une hausse de la libido, je me suis demandée si une femme de 61 ans, qui n’avait jamais fait de sport de toute sa vie, pouvait vraiment enrouler ses membres autour de son corps en répétant les Om d’un mantra hindou. À vrai dire, j’ai dû me faire cette réflexion à voix haute, car ma fille était maintenant en train de défendre férocement son point de vue : «?Bien sûr que si, n’importe qui était capable de faire du yoga, quel que soit son âge.?»
J’étais bien loin d’imaginer à quel point ma vie allait changer la première fois que j’ai posé un pied sur un tapis de sol et que je me suis étirée, la tête en bas, en forme de triangle, en me demandant pourquoi j’avais enfilé le legging le plus glissant de ma garde-robe. Puis, peu à peu, l’idée a fait son chemin. Au début, je me préoccupais beaucoup de mon apparence. Je mettais mes plus beaux vêtements, je n’arrêtais pas de me comparer aux autres dans la salle. Ce n’est que plus tard que j’ai compris que le fait de me comparer m’empêchait de progresser. Quelle libération quand j’ai enfin pris le temps d’écouter attentivement mon corps ! Je me suis rendu compte qu’il était vraiment beaucoup plus confortable de s’asseoir le dos droit plutôt que voûté.
J’étais raide dingue de yoga, moi aussi ! Je n’arrêtais pas d’envoyer des textos à ma fille pour lui raconter mes progrès après chaque cours. J’ai continué de porter mon meilleur pantalon de yoga pour m’entraîner mais j’ai arrêté de rester bloquée sur mes inhibitions pour me concentrer sur ma propre évolution. Dès que j’ai appris à lâcher prise et à laisser mon corps évoluer librement, au bout de 4 mois de cours, j’avais l’impression de transpirer comme une marathonienne. Quelle libération d’oublier que mes cheveux étaient collés à mon visage, que mon mascara coulait et que mon top beige en lin était désormais orné de magnifiques auréoles de transpiration.
Alors que je parlais à ma fille des dernières nouvelles du tapis de sol et des taches de transpiration sur mon haut préféré, j’ai vu la même étincelle briller dans son regard. J’étais certaine qu’elle me préparait quelque chose. C’était le cas, mais une fois de plus, j’étais loin du compte. Elle a sorti le Dash 2en1 Perles qu’elle m’avait acheté et m’a expliqué que désormais, je n’aurais plus à m’inquiéter des taches de transpiration sur mes plus beaux vêtements en lin, car Dash 2en1 prendrait soin de mon linge en chouchoutant chaque fibre. Et mes vêtements de sport auraient un toucher incroyablement frais, grâce au soupçon de Lenor qu’il contient. Cette découverte m’a permis de franchir une nouvelle étape dans mon histoire d’amour avec le yoga, qui ne cesse de se développer et d’évoluer avec moi. Un changement que j’adore et j’attends toujours avec impatience. Même si je vais avoir 62 ans cette année.